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18 avril :

Bienheureuse Marie de l'Incarnation

Barbe Avrillot naquit à Paris, le 1° Février 1556, de Marie Lhuillier et de Nicolas Avrillot, seigneur de Champlâtreux, conseiller-maître ordinaire des comptes de la Chambre de Paris et chancelier de la reine Marguerite de Navarre ; il descendait de Jacques Cœur. Elevée dans une famille riche, catholique et royaliste, Barbe reçut une forte éducation chrétienne et une bonne instruction. A onze ans, elle fut placée à l’abbaye de Longchamp pour y continuer ses études, sous la direction d’une de ses tantes qui y était religieuse et où elle reçut sa première communion à douze ans.

Le monastère de Longchamp fut fondé, vers 1255, par la bienheureuse Isabelle de France, sœur du saint roi Louis IX, sur des terres données par lui dans la forêt du Rouvray, aux limites de l'actuel hippodrome parisien, où subsiste encore une reconstruction moderne de l'ancien moulin de Longchamp (aujourd'hui sur la commune de Boulogne-Billancourt). Il fut confié, le 23 juin 1260, à des clarisses venues de Reims, mais qui adoptèrent une régle révisée par les maîtres franciscains de l'Université de Paris, notamment par saint Bonaventure, et approuvée successivement par Alexandre IV et surtout Urbain IV, le 27 juillet 1263, d'où le nom d'urbanistes qui fut donné aux maisons qui la reçurent. La maison de Longchamp était placée, quant à elle, sous le titre de l'Humilité Notre-Dame, ou monastère des Humiliées Notre-Dame.

Jusqu'au XV° siècle il semble qu'on y ait vécu d'une manière fort régulière, mais avec les troubles de la Réforme, la commende, le mode de recrutement, la proximité de la capitale qui multipliait les allées et venues, la discipline s'y relâcha. Une première restauration fut entreprise par le cardinal Jean du Bellay.

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C
Quelle belle histoire , je vois que tu connais tes classiques , même les histoires des saints et saintes , dis moi , je croyais que les socialistes étaient plus ou moins du style athées , ou bien es ce encore un bruit qui coure que j'ai écouté sans réfléchir  , cela na m'étonnerais qu'à moitié , car nous avons des amis dans l'enseignement à Metz qui en avaient contre la religion une bonne couche , alors nous évitions (avec raison) les frictions sur ce sujets , c'était chaque fois fort épique. Heureusement que nous n'en sommes pas venu aux mains.Je rigole bien sur , mais parfois il fallait faire très attention , ils nous appelaient (fort amicalement d'ailleurs) les calotins , comme papa qui est un athée fini et qui se moque (toujours aussi gentiment , mais fermement) de nos convictions religieuses. Mais à notre grande honte , nous ne sommes hélas pas trop pratiquants , mais que veux tu , on ne se refait pas.Gros bisous à vous 4 des marseillais bien tristounets de ne plus avoir les enfants en vacances.Mamiekéké et cricri d'amour.
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J'adore les histoires de seins. Pardon, de saints.