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Découvrir la Bourgogne : photo-mystère n° 12 (série 1)

Il faut encore chercher un site très connu.


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D
amour de nuits
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Non.
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soumaintrain
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Non.
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fromage des moines de Citaux
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D
Oui, bravo !<br /> <br /> *****<br /> <br /> 1098 : Un groupe de moines arrive de l'Abbaye de Molesmes, sous la conduite de Saint Robert avec un désir de chercher Dieu dans une plus grande solitude et pauvreté. Ils s'installent dans une clairière à deux kilomètres au nord du site actuel de Cîteaux. Les débuts du "Nouveau Monastère" sont difficiles : grande pauvreté, peu de recrutement. Le premier emplacement est vite abandonné par suite du manque d'eau courante. <br /> Albéric succède à Robert ; son abbatiat durera 9 ans. On lui doit l'institution des convers. En 1108, c'est un anglais, Etienne Harding qui devient abbé de Cîteaux. On lui doit la Charte de Charité qui établit un lien de charité et d'entraide entre les différents monastères<br /> 1113 : La première fondation de "La Ferté" donne le coup d'envoi au développement de l'abbaye. La même année, Bernard de Fontaine, près de Dijon, accompagné de ses parents et amis, vient redonner espoir et élan au "Nouveau Monastère". Les fondations vont alors se multiplier : celle de la Ferté sera aussitôt suivie de celles de "Pontigny" en 1114, de "Morimond" et "Clairvaux" dont Bernard sera le premier abbé, en 1115. Par ses écrits et son influence, Bernard est à l'origine d'une véritable école de spiritualité<br />  1198 : Il y a 5 ans qu'est terminée la construction de la grande église, commencée vers 1140. C'est là que seront inhumés les ducs de Bourgogne. Car Cîteaux devint très vite un haut-lieu. Un lieu de paix aussi où s'opérèrent des médiations, des réconciliations.<br /> 1298 : Au début du XIIIème siècle, bénéficiant de l'action et de l'éclat de saint Bernard, l'Abbaye de Cîteaux est à la tête d'un Ordre qui compte près de 500 maisons. De grands personnages se font moines à Cîteaux, tel Alain de Lille, un savant du temps, qui prend l'habit de convers. Cîteaux est à cette époque l'un des centres de la chrétienté. Durant ce siècle a commencé la construction du grand monastère. Cîteaux compte plusieurs centaines de moines et convers. L'abbé de Cîteaux acquiert une importance toujours croissante. Deux ans plus tard, il achètera le prieuré de Gilly qui deviendra plus tard résidence de plaisance des abbés de Cîteaux. <br /> En 1244, visite à Cîteaux du roi de France, Louis IX accompagné de sa mère, Blanche de Castille, de son épouse, la Reine, et de ses frères.<br /> 1398 : C'est l'époque de la guerre de Cent Ans. Le monastère est pillé en 1360. Les moines se réfugient à Dijon. Il en sera de même en 1365, puis en 1434 et 1438.<br /> 1498 : On construit la bibliothèque qui sera achevée en 1509. Vers 1450 à la suite d'un legs, Cîteaux était devenu possesseur du château de Fontaine où était né saint Bernard. <br /> En 1491, l'abbé de Cîteaux avait été reconnu chef d'Ordre par un grand nombre de monastères.<br /> 1598 : En 1551, avait été construit le Château du Clos Vougeot. Mais les guerres de religion ruinent la France. L'abbaye vient de subir trois pillages successifs, en 1589 puis en 1595. Ceci, joint aux pressions de la fiscalité, atteint fortement l'économie de l'abbaye. Pour relever les ruines, les moines doivent vendre quelques-unes de leurs propriétés. Pourtant, au début du seizième siècle, Cîteaux compte encore 200 personnes<br /> 1698 : A cette date, il n' y a plus que 72 moines profès à Cîteaux. Le Définitoire, siège de l'exécutif du Chapitre Général sera achevé l'année suivante. <br /> Au dix-septième siècle, à la suite du Concile de Trente, un esprit de réforme souffle sur l'Eglise. En 1606, se crée une "Estroite Observance" qui regroupe quelques monastères autour de personnalités éminentes, désireuses de retrouver l'esprit des origines de Cîteaux et de saint Bernard. Mais des conflits surgissent entre les "abstinents" et les 'mitigés". C'est ce que l'on a appelé "Guerre des Observances". Par ailleurs, le siège abbatial était devenu un enjeu politique : Richelieu était resté 7 ans abbé élu de Cîteaux, mais n'obtint jamais confirmation de Rome ! Il ne fit rien pour relever l'abbaye de ses ruines après un nouveau pillage en 1636.<br /> Durant ce siècle, l'un des abbés de l'"Estroite Observance", le célèbre abbé de Rancé, se consacre à la réforme de son seul monastère : la Trappe. Quelques monastères, en France, suivent son exemple, mais l'abbaye de Cîteaux préfère demeurer à distance de ces courants réformateurs, et conserver l'unité de l'Ordre, au prix d'une réforme assez modérée.<br /> 1798 : 50 ans plus tôt avait été élu le dernier abbé de Cîteaux de l'Ancien Régime : dom François Trouvé qui mourut à Vosne, en 1795. C'est celui-ci qui fit construire, sous la direction de l'architecte Lenoir, un grand bâtiment, le seul construit d'un projet très ambitieux. Celui-ci qui subsiste encore actuellement, fut terminé en 1772. <br /> Le "Siècle des Lumières" développe dans certaines couches de la société, une hostilité ouverte au monachisme : on reproche aux moines leur inutilité.<br /> La Révolution précipite ce mouvement de discrédit. Confisquée, l'abbaye est vendue en 1791 à des spéculateurs qui la pilleront, la démantèleront pour en vendre les pierres. Ce qui en reste devient successivement un château, une sucrerie, un phalanstère et une colonie pénitentiaire pour enfants, oeuvre du Père Rey, qui continuera à exploiter jusqu'aux pierres de fondation des anciens bâtiments pour construire l'église.<br /> Durant les tristes événements de la Révolution, 24 moines issus de la Trappe, réfugiés à la Valsainte, en Suisse, sont contraints d'entreprendre une aventure prodigieuse qui les conduit jusqu'en Russie. Cette odyssée assure la continuité de la vie cistercienne réformée, car dès la chute de Napoléon, le retour s'organise et de nouvelles abbayes sont fondées.<br /> 1898 : L'abbaye est rachetée et des moines originaires de différents monastères viennent la repeupler. Les débuts sont très durs. <br /> Des anciens bâtiments, seuls ont échappé à la destruction complète: une partie de la bibliothèque du XVème, le Définitoire du XVIIème et le grand bâtiment du XVIIIème, édifié par l'architecte Lenoir, où logent actuellement les moines.<br /> 1998 : Année du neuvième Centenaire de la fondation, voit la restructuration de l'église construite précédemment par la colonie pénitencière. <br /> Le 21 mars, cette église rénovée réunit pour la célébration du jour anniversaire de la fondation de Cîteaux, plus de 700 moines et moniales de la Famille Cistercienne.<br /> <br /> ******<br /> <br /> Cluny et Cîteaux sont deux exemples d'une région où l’ordre Cistercien s’est particulièrement répandu et compte 21 anciennes abbayes de cet ordre. Loin de partir pour un parcours initiatique dans la campagne bourguignonne, ces deux seules abbayes peuvent suffire à approcher la vie monastique médiévale. <br /> Les abbayes de Cluny et de Cîteaux sont particulièrement célèbres par l'importance européenne qu'elles avaient mais aussi parce qu’elles sont deux représentantes de la puissance de l’Eglise. Premier élément soulignant cette importance, l’ancienneté de leurs origines. <br /> La première construction (Cluny I) commence au début du Xe siècle, sous l’impulsion d’un seigneur laïc, à un moment où le pays est loin d’être complètement christianisé. Rapidement, Cluny II (seconde construction) est bâti puis vient l'embellissement définitif avec " Cluny III " à la fin du XIe siècle. Une partie des restes visibles aujourd’hui remontent à cette époque tardive où l’art roman dominait les constructions religieuses. Quant à la construction de Cîteaux, celle-ci est à peine plus récente que la dernière version de Cluny. <br /> Si l’architecture de Cîteaux, du moins de ce qu’il en reste, était austère et lourde à l'image d'un art roman manquant de hauteur et de lumière, Cluny par contre donnait l'impression d'un gigantisme avec ses trois clochers carrés et la haute voûte de l'abbatiale. Certes, à Cluny il nous reste un cloché ou une belle façade du XVIIe (photo). Cîteaux nous offre quelques couloirs médiévaux et l'ancienne bibliothèque romane. Mais les destructions nous empêchent de nous rendre compte de la magie de ces deux sites. En 1798, par exemple, le terrain de Cluny est divisé et vendu, c'est la fin de huit siècles de vie monacale. <br /> D'autres sites en Bourgogne témoignent de la vie des moines comme Fontenay, Tournus ou Charlieu mais plus que pour tous les autres, Cluny et Cîteaux étaient les lumières resplendissantes d'une Bourgogne riche et fière.
D
Epoisses
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D
Non.<br /> <br /> *****<br /> <br /> Le fromage d'Epoisses :<br /> Le lait est ensemencé et mûrit lentement dans des cuves à maturation.Sous l’action des bactéries lactiques, il s’acidifie progressivement pendant plusieurs heures. Soutiré en bassines, puis emprésuré, le lait coagule et repose pendant 16 à 18 heures. Le coagulum est alors moulé en faisselles.<br /> <br /> Les AOC :<br /> L’AOC se présente sous 2 formats : l’Epoisses de 250 g pièce, l’Epoisses de 700 à 1100 g à la coupe.<br /> l’Epoisses 250 gDu traditionnel Epoisses Berthaut 250 g est née la Fromagerie Berthaut. Il a obtenu l’Appellation d’Origine Contrôlée “ Epoisses de Bourgogne ” en 1991, modifié en 1995 par le terme seul “ Epoisses ”. Sa technique de fabrication est très spécifique : le lait, minutieusement sélectionné, subit une coagulation lente. Puis le moulage est réalisé avec précaution pour permettre un bon égouttage. Un ressuyage ptient précède l’affinage d’environ 5 semaines, durant lequel le fromage subit des soins manuels et individuels, deux à trois fois par semaine, avec de l’eau de plus en plus chargée en Marc de Bourgogne. Sa robe se pare alors lentement de la couleur rouge-orangé de la terre de l’Auxois. Malgré son arôme puissant, ses saveurs restent douces et subtiles.<br /> Le perrière Berthaut Il est proposé au rayon coupe. Il est fabriqué et affiné selon les mêmes caractéristiques que l’Epoisses Berthaut, avec une durée d’affinage plus longue du fait de sa masse. Son emballage conjugue bon sens et haute technicité.<br />